Une des conséquences attendues du changement climatique du point de vue de la ressource en eau est le renforcement des extrêmes climatiques (inondations et étiages), parfois sur de très courtes périodes de temps. L’année 2025 marquée par des crues historiques en janvier dans le bassin de la Vilaine, suivie par un printemps chaud et sec est peut-être annonciatrice de ce renforcement.
Des variations rapides des débits de l’eau posent des problèmes spécifiques aux acteurs de la recherche, que ce soit en matière de modélisation et de prédiction de leur survenance et de leur intensité, ou en matière de compréhension de l’impact de ces évènements sur le fonctionnement et la résilience des milieux aquatiques. Ils posent aussi question aux producteurs d’eau potable qui doivent faire face à des sautes parfois brutales dans la qualité de l’eau, posant des problèmes de traitement, ou anticiper sur le très court terme des variations importantes dans les volumes d’eau disponibles.
À travers le regard croisé de deux scientifiques spécialistes des extrêmes hydrologiques, et de deux gestionnaires impliqués dans le pilotage de la ressource en eau et des milieux aquatiques, ce séminaire cible les questions spécifiques que ce renforcement annoncé des extrêmes hydrologiques va poser, tant sur le plan de la qualité de l'eau et du traitement, que sur celui de la quantité et de la préservation des écosystèmes aquatiques. L'animateur du séminaire invitera les intervenants à faire dialoguer leurs visions du sujet, et à exprimer les nouveaux besoins en appui scientifique suscités.
